 Cathédrale
de Noyon
 Tracy
le Val
 Adam
et Eve
 La
Tour

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Un
peu d'histoire TRACY
LE MONT & TRACY LE VAL. Le
hasard des découpages des cantons, plusieurs fois
redéfinis de 1790 à 1971, a séparé
deux communes qui, au cours des siècles, avaient mené
ensemble une existence paisible. Tracy le Val, dans la
plaine, est rattachée au canton de Ribécourt. A
l'origine, Simon du Vermandois, Evêque de Noyon et de
Tournay, constructeur de l'actuelle cathédrale de Noyon
et fondateur de l'Abbaye d'Ourscamp, donna en 1141, aux
Chevaliers du Temple, l'église de Tracy, avec les dîmes
et autres revenus y étant rattachés. Dans cette
commune, on peut regarder avec intérêt le Château
entouré d'une eau abondante, mais il faut aussi admirer
l'église soigneusement reconstituée après
1918 où le front s'arrêtait à moins de 300
mètres de l'édifice: un portail romain, au bas
relief représentant Adam et Eve avec le fruit de l'arbre
de Vie et surtout la tour, chef-d'oeuvre d'élégance
dans le style oriental fleuri. Avant de monter la cote qui
méne à Tracy le Mont, rattachée au canton
d'Attichy, on peut jeter un oeil sur les hameaux qui, comme
Tracy le Val, dépendaient de la même seigneurie de
Tracy le mont: Ollencourt qui fut autrefois le centre de
production renommé de la brosserie et où
maintenant se fabrique des vérins hydrauliques, Cosne,
Bernanval, Hangest, Bournonville, etc... La
Cure dédiée à Saint-Pierre, puis à
Saint-Brice était conférée par le Seigneur
d'Eterpigny, qui avait la haute justice du lieu. Le curé
devait faire partie de l'Ordre de Malte et était tenu de
donner chaque année un repas au Seigneur. Cette
obligation ayant été négligée, une
sentence rendue le 14 avril 1758 à Compiègne,
condamna le curé à sept années
d'arrérages. L'église
a été érigée en cure par ordonnance
royale du 7 décembre 1628 et rebâtie au début
du XVIIéme siécle. Le clocher a été
transféré à son emplacement actuel en 1648.
Au dessus de Tracy et dépendant de Saint-Crépin
aux bois, la Seigneurie d'Offémont étendait un
pouvoir considérable jusqu'à Plessis-Brion,
Ribécourt et Villers sur Coudun. Le château
d'Offémont fut transformé en pavillon de chasse
dont Hugues Capet fit présent à Guy de Beaumanoir
en 1029, transformé en forteresse entourée d'un
parc par Gérard dAuchy. Durant la guerre 1914-1918,
Tracy s'est trouvé à la limite des combats de
Plateau de Quennevieres et Moulin sous Touvent. Malgré
cette proximité, il y reste encore quelques élégantes
tourelles qui ont résisté aux injures du temps. La
Compagnie d'Arc de Tracy, fondée le 5 mars 1805, à
perdu au cours de la guerre 14-18 ses anciens registres et ses
vieux drapeaux qu'elle a remplacés dès 1920. Elle
a rendu les Bouquets Provinciaux de 1848-1868-1888-1908. Elle
a compté dans ses rangs Monsieur Léon HERAUDE,
Champion de France en 1908 et Président de la F.F.T.A.
De 1939 à 1953. Au
landemain de la guerre 1939-1945 , le Président HERAUDE
s'est efforcé de remettre sur pied les Compagnies d'Arc
de l'Oise et du Pays d'arc, qui presque toutes avaient perdu
leur matériel : arcs, flèches et buttes. Dès
1946, malgré les bons de monnaie matière pour les
arcs en duraluminium remplaçant les arcs en bois
d'amourettes disparus, malgré aussi les points textiles
nécessaires pour habiller en blanc la gracieuse escorte
des vases fleuris, trois fêtes grandioses de Parade de
Bouquets se sont déroulées à Noyon le 12
mai, à Tracy le Mont le 19 mai et à Chambly le 26
mai. C'est
le 9 mai 1971 que la compagnie d'Arc de Tracy le Mont s'est vue
confier l'organisation du Bouquet Provincial. Souvenirs, photos,
films remémorent avec émoi la splendeur de cet
événement. Beaucoup d'entre nous étaient
alors encore beaucoup trop jeunes où même encore
d'un autre monde afin d'y faire référence...
Un
pari pourtant était lancé.
Pour
ce dernier Bouquet Provincial du siècle organisé
par une Compagnie de la Ronde de la Vallée de l'Oise,
faire revivre dans toute sa
splendeur cette fête de haute tradition préparée
avec amour depuis des mois par la compagnie d'Arc de tracy le
Mont ainsi que par toutes les Traçotines et les Traçotins
et qui vous ont réservé, pour ce 30 mai 1999 le
plus chalereux et souriant des accueils.
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